Notre histoire

La Bicéphale c’est d’abord deux cerveaux pour une seule brasserie :  Jéromine Decaudin et Florian Dumonteil

Jéromine Decaudin


Jéromine vient du milieu de l’hôtellerie-restauration. Si ce domaine lui a appris la rigueur, la persévérance, et l’envie de faire découvrir les meilleurs produits, ce n’était, hélas, pas sa vocation.  Elle s’est alors réorientée dans la brasserie après son cursus en école hôtelière. Intéressée depuis plusieurs années par le milieu de la bière, sa volonté de tenir un pub s’est muée en une curiosité pour le métier de brasseuse. Ne sachant pas quelles études faire, ni quelle serait la réalité du métier, elle s’est volontairement proposée en tant que stagiaire, dans une brasserie artisanale : La Brasserie Artisanale de Bourgogne (BAB). Romain et Thomas l’y ont accueillie avec bienveillance et générosité. Ce fut une révélation !

Sur les conseils des deux brasseurs, elle s’est relancée dans un BTS agroalimentaire, pour faire de la bière son métier et, au passage, revenir en stage à la BAB. Une fois son BTS en poche, c’est à nouveau Thomas et Romain qui l’ont poussée à poursuivre ses études avec une Licence professionnelle spécialisée dans les boissons, faite en apprentissage, devinez où… à la BAB ! Finalement, elle y fut embauchée après ses examens, en tant que brasseuse. Si elle n’avait pas rencontré Florian et mené le projet Bicéphale, elle y serait peut-être toujours ! En effet, c’est grâce à cette brasserie qu’elle a découvert sa passion, qu’elle a appris toutes les subtilités du métier ainsi que le goût des bières bien travaillées, brassées au fourquet en bois ! Et qui sait, peut-être cela mènera-t-il à des collaborations BAB-Bicéphale… ? 

Les cuves de la brasserie La Bicéphale et Jéromine Decaudin
Bar de la brasserie La Bicéphale et Florian Dumonteil

Florian Dumonteil


Florian, quant à lui, est le chimiste du couple. C’est dans ce milieu qu’il a découvert la distillation. Rien à voir, donc, avec la bière. Et pourtant, son intérêt pour l’élaboration du whisky l’a mené à se passionner pour le milieu de la bière. Il poursuit donc ses études dans un BTS agroalimentaire en apprentissage pendant deux ans à la brasserie Kronenbourg à Obernai : de quoi forger un caractère et surtout, savoir ce qu’il ne faut pas faire.

Il terminera ses études par une licence professionnelle spécialisée dans les boissons, toujours en apprentissage, cette fois dans une brasserie nouvellement créée à Grenoble : La Furieuse. Ses furieux maitres d’apprentissage, Simon et Antoine, lui ont enseigné la plupart des choses qu’il sait aujourd’hui sur la gestion et l’élaboration d’une brasserie artisanale. Grâce à eux, l’idée de se lancer dans l’entrepreneuriat a germé dans la tête de Florian. C’est également grâce à leur aide qu’il a pu trouver un emploi, immédiatement à la sortie de ces études, dans une autre brasserie : La Brasserie de Vézelay, en Bourgogne. Son année en tant que brasseur à Vézelay, a conforté Florian dans l’envie de construire sa propre identité brassicole. Il quitte donc son emploi après l’été 2019, pour se consacrer totalement à la réalisation du projet Bicéphale. 

Nous nous sommes donc rencontrés au cours de nos études de licence professionnelle, en 2017/2018. Nous avions chacun notre projet de brasserie en tête, avec des visons complémentaires de la bière. Nous nous sommes alors dit que lancer notre projet ensemble serait une bonne idée. La Bicéphale était née. Nous avons reçu le soutien de plusieurs institutions, en particulier le réseau France Active, l’association Initiatives Sud Alsace ainsi que la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Haut-Rhin. Nous avons pu bénéficier de leurs précieux conseils et de leur expérience et nous tenons à les remercier vivement. Le projet s’est alors concrétisé fin 2019, par notre installation sur Sierentz. Après plusieurs mois de travaux, de retards, et de pandémie mondiale, la production de nos bières fut complètement lancée en juillet 2020. 

Pour conclure nous dirions que La Bicéphale, c’est d’abord des rencontres,

« Des gens qui nous ont tendu la main, peut-être à un moment où nous ne pouvions pas sortir de chez nous. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent des destinées…

Parce que quand on a le goût des bières, quand on a le goût des bières bien faites, parfois on ne trouve pas dans l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer.

Alors ça n’a pas été notre cas, comme nous le disions là, puisque nous au contraire, nous avons pu ; Et nous disons merci à la bière, nous lui disons merci, nous chantons la bière, nous dansons la bière… Nous ne sommes qu’amour pour elle ! » 

Edouard Baer (avec une légère licence poétique)
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